

S'avançant vers moi, un sourire illuminait son visage. Mais pas n'importe quel sourire. C'était LE sourire. Le sourire qui se voulait aguicheur, moqueur mais aussi qui indiquait que l'on avait un petit quelque chose derrière la tête. Dans ses yeux, il y avait cette lueur si fascinante, celle qui me faisait sentir si bien par moment, mais qui pouvait tout aussi bien l'instant d'après me faire sentir si mal à l'aise, si gênée. Je ne savais plus où me mettre, je ne savais pas comment réagir. Elle avançait tellement qu'elle se retrouva tout près de moi en quelques pas. Étant le seul réflexe à cette proximité troublante que je trouvai, je reculais donc de plusieurs pas alors qu'elle avançait toujours avec élégance vers moi. J'étais prise au piège dans sa chambre, elle avait tout contrôle sur moi ainsi que sur ce qui allait se produire. Je regardai la porte derrière la jeune fille en face de moi et je déglutis difficilement, je ne pouvais pas m'échapper, éviter quoi que se soit. Lorsque je reposai mon regard sur elle, je la vis se mordre la lèvre alors qu'elle avançait un peu plus rapidement vers moi. Juste la voir se mordre la lèvre eut le don de me déstabiliser totalement. Mon c½ur battait plus vite que jamais, mes mains étaient moites et j'avais une sensation au fond de mon ventre. J'étais tellement prise par sa lèvre que j'en oubliai de reculer à nouveau, ce qui eut comme résultat qu'elle se retrouva presque collé à moi, ses mains s'agrippant à ma chemise noire. Me gratifiant d'un sourire coquin, elle me fit parcourir les quelques pas qui me séparaient du lit et je finis par tomber assise sur le pied du lit de mon amie. En un battement de paupière, celle-ci était déjà tout près de moi, me regardant dans les yeux, passant sa main gauche dans mes cheveux courts.
«-Tu es si belle quand tu rougis.»
Elle avait murmurés ces paroles à mon oreille sans même que je m'aperçois que son visage s'était approché du mien. Je figeai. Je ne savais plus du tout quoi faire, j'étais rouge comme jamais avant et je ne savais pas très bien pourquoi. Était-ce à cause de cette proximité ou encore à cause de cette sensation que j'avais en moi ? Mon envie irrésistible de l'embrasser ? Je sentais son souffle chaud chatouiller mon oreille, ma joue ainsi qu'une partie de mon cou et sans que je puisse réagir autrement, je fermai les yeux et penchai ma tête sur le côté. La jeune fille ne se fit pas prier et vint poser ses lèvres doucement sur mon cou. Sentant le contact de ses lèvres douces sur ma peau, je frissonnai et ma respiration se fit plus saccadée. Tout en continuant ses baisers passionnés, elle s'assit alors à califourchon sur moi et recommença à me caresser les cheveux de sa main. Je posai mes mains sur ses hanches et la rapprochai de moi sans vraiment m'en rendre compte. C'était comme si j'avais un besoin urgent de son corps, du contact de sa peau avec la mienne. Elle m'embrassa sur les lèvres, puis mon cou et alla mordiller mon lobe d'oreille. Je soupirai d'excitation et mon souffle fut coupé quand je l'entendis me murmurer sensuellement à l'oreille :
«-J'ai envie de toi..»
Ces mots me firent un effet de fou. Je frissonnai comme jamais avant. Je ne pouvais même plus contrôler ce que je faisais. Je mis ma main sur sa nuque pour la tirer vers moi afin de plaquer mes lèvres sur les siennes alors que mes mains se faisaient plutôt baladeuses. Juste ce simple baiser passionné me fit perdre encore plus la tête. Cette fille m'avait dans ses filets et elle le savait très bien. Je rapprochai son corps du mien le plus que je pouvais et puis à cet instant je su. Cette fille, j'en étais amoureuse. Je l'aimais plus que tout et je ne voulais plus la quitter. Ses simples caresses, son souffle, ses murmures à mon oreille, tout ça me faisait enfin comprendre que je ne pourrai plus vivre sans elle. Elle était mon oxygène, ma vie, j'avais besoin d'elle. Je caressai son dos, ses hanches, ses fesses et ses cuisses. Tout en caressant légèrement ses seins par-dessus sont tee-shirt, j'emmêlai ma langue à la sienne dans une danse aussi infernale qu'excitante. Je délaissai sa bouche pour aller vers son cou que j'embrassai avidement alors que ses mains passaient sous ma chemise pour caresser mon ventre. Je frissonnai au contact de sa peau sur la mienne et d'un coup sec, presque brusque j'enlevai son chandail. J'embrassai la naissance de ses seins tout en continuant à caresser son dos ainsi que ses hanches. Ses mains commencèrent à déboutonner ma chemise alors que je continuais à embrasser son cou, dégrafant par la même occasion son soutien-gorge, laissant apparaître à mes yeux de magnifiques petits seins dont les pointes se durcir encore plus lorsque je passai mes doigts dessus. Ne perdant pas de temps, j'embrassai ses seins avec passion. Ma main droite faisait le tour de ses formes passant par son cou, ses seins, ses hanches et ensuite ses fesses. Sa respiration s'accélérait de plus en plus et elle délaissa ma chemise maintenant toute déboutonnée pour passer ses mains dans mes cheveux alors qu'elle levait la poitrine et penchait la tête vers l'arrière. Relevant la tête pour que j'arrête mes baisers, elle me regarda dans les yeux pour ensuite poser ses lèvres sur les miennes doucement. Je fermai les yeux pour savourer encore plus ce baiser si agréable. Je l'aimais tellement, ça devenait si logique maintenant dans ma tête.
Sans arrêter notre baiser, elle prit ma main pour la faire glisser le long de son ventre et la faire entrer légèrement dans ses pantalons. Je ne pris même pas la peine d'ouvrir les yeux, de peur d'être trop gênée pour continuer et, après avoir déglutis du mieux que je pouvais, je déboutonnai le jeans de mon amie. J'entrai ma main dans son petit boxer, caressant cette partie de son corps que j'avais tant espérée depuis plusieurs mois. Malgré mon stresse plus que grand, je réussis tout de même à l'embrasser à nouveau, l'entendant gémir légèrement sous mes caresses. J'embrassais son cou, la naissance de ses seins et je caressais sa peau de mes lèvres laissant mon souffle chaud glisser sur sa peau. Je sentais sa respiration s'accélérer encore plus alors qu'elle passait ses mains sous ma chemise dans mon dos pour s'accrocher à moi. Je descendis ma main un peu plus et j'entrai un doigt en elle, lui arrachant un gémissement plus fort que les autres. Je commençai à faire des va et vient au début lent, mais plus ça allait, plus j'allais vite. J'entrai un autre doigt en elle allant toujours plus vite, plus loin en elle. Sa respiration s'accélérait toujours et je l'entendais gémir de plus en plus souvent, de plus en plus fort. J'embrassais ses seins, les caressant en même temps, alors que mes doigts en elle allaient plus vite encore. Un troisième doigt rejoignit les deux premiers en elle d'un coup un peu plus sec en allant en même temps plus profond encore. Elle enfonça ses ongles légèrement dans mon dos tout en poussant un gémissement mélangé d'un petit cri. Elle leva la tête pour me regarder et après s'être mordu la lèvre elle me dit à l'oreille :
«-Tu dois te lever Gabrielle !»
Arrêtant tout mouvement, je la regarde incrédule. Cette voix, ce n'était pas ça voix à elle ; c'était une voix plus rauque, plus grave. Celle d'un homme ! Et ces paroles me disaient vraiment quelque chose, cette intonation de voix. Elle répétât à nouveau ces mêmes paroles et un son continu et vraiment énervant accompagna ce qu'elle disait.
«-Gabrielle, lève toi là ! Tu vas être en retard pour l'école !»
Dans un soupir, j'ouvris les yeux et regardai autours de moi. J'étais dans ma chambre, dans mon propre lit, encore habillée de mon simple boxer bleu rayé noir et de mon chandail à manche courte bleu marin avec le logo de l'équipe de Football américain de mon école. Putain ! Ce n'était qu'un simple rêve tout ça, un rêve pourtant super réaliste. Je donnai un coup de poing sur mon cadran afin qu'il arrête de sonner et je me retournai dans mon lit pour enfouir ma tête dans mon oreiller. Je n'avais vraiment pas envie d'aller à l'école, j'avais surtout envie de me rendormir et de finir ce magnifique rêve.
«-Aller Gabrielle ! Tu te lèves tout de suite, je ne rigole pas !!»
Répondant avec un grognement, je me levai donc pour aller sous la douche, prenant au passage un quelconque boxer dans mon tiroir à vêtement, ainsi que mon uniforme d'école que j'avais placé sur mon bureau de travail la veille. Prenant ma douche, je laissai enfin les images de mon rêve me revenir en tête. C'était si.. bien comme rêve, tellement que j'en avais encore des frissons. Mais en même temps, c'était assez troublant. Je la connaissais cette fille, celle avec qui je passais un merveilleux moment dans mon rêve. Je l'aurais reconnue entre mille ! Adeline ! Je ne comprenais pas pourquoi je pensais à elle et surtout, pourquoi j'avais rêvé d'elle. Oui, j'aurais compris si je l'engueulais ou qu'on s'entre-tuais, mais de là à ce que je lui fasse l'amour ? Non jamais !
Je sortis finalement de la douche pour ensuite m'habiller tout en étant plus que perturbée par les images qui me revenaient en tête. Peignant mes cheveux pour que le tout soit classe mais qu'en même temps j'ai l'air de ne pas trop m'en occuper, je me regardai dans le miroir. Mes yeux vert exprimaient la fatigue et le vide total malgré les dix heures de sommeil que je venais de me taper. Je pris mon sac à dos, je mis mes souliers converse All Star noir, sans oublier ma montre ainsi que mon bracelet en cuir et j'allai dans la cuisine là où m'attendais un bon petit-déjeuner que mon frère avait spécialement fait pour moi. Mais c'était assez étrange de sa part, car jamais il n'aurait pris le temps de me préparer à manger si ce n'était pas pour une raison précise. M'assoyant tout en regardant Noah perplexe qui était déjà assit à la place devant moi à la table, je pris lentement ma toast pour en prendre une boucher. Il m'observait avec un regard attendrie, mais aussi étrangement triste. Prenant une grande respiration, il ferma les yeux, joignit les mains ensemble et me dit :
«-Gab, tu sais, les parents sont mort il y a presque un mois maintenant. J'ai parlé avec notre famille, ils ont prévus l'enterrement pour ce week-end, donc dans deux jours. Je.., il hésita un instant, semblant retenir ses larmes par la même occasion. Je voulais t'avertir pour que tu puisse te préparer. J'ai commander un costume pour toi, pour l'enterrement, ça se passera dans notre vile natale tout près d'ici, dans le même cimetière que les autres génération de notre famille avant nous ainsi que..»
Il n'osa pas finir sa phrase et, regardant par la grande fenêtre de la salle à manger, je voyais qu'il avait peine à garder ses larmes pour lui.
«-Et dans le même cimetière où est enterré notre frère ?!», finis-je pour lui.
Il me regarda les yeux brillant de larmes et je lui fis un sourire réconfortant. Cela faisait maintenant 7 ans que notre frère était mort et Noah s'en était toujours pas remit. Il était très proche de James et sa mort fut un choc affreux pour lui. Notre frère était mort à 14 ans ; un cancer l'avait touché et il ne s'en était pas sortit. Plusieurs disaient depuis la mort de mes parents que notre famille était maudite par les dieux ! Que tous les membres de notre famille finiraient par mourir tout comme mon frère et mes parents. D'après eux, j'étais la prochaine, ou encore Noah ! Personne ne savait qui des deux la mort allait terrasser en premier, mais une chose était certaine pour eux : on allait mourir ! Et bientôt.
Je posai ma main sur celle de Noah et lui souriant je lui dis :
«-T'inquiètes pas Noah. Tout va être correct. On va y aller ensemble et on reviendra plus fort encore après.»
Il me fit un sourire triste et serra ma main. Alors qu'il regarda encore une fois par la fenêtre, je fronçai les sourcils. Combien de temps encore la vie allait-elle nous faire chier ? Était-ce enfin fini ? Je l'espérais vraiment.

ttitee-cary-love, Posté le mardi 04 octobre 2011 00:39
Et oui en se momment où je n'arrive point a dormir , j'ai la soudaine envie de commenter ton chapitre préféré .. pour commencer : t'as vraiment du tallent ! Tu reussi très bien ce que tu fais! ( je pense a ça .. sa serais tellement trippant que t'ecrive un livre !! Je serais la premiere a l'acheter tu peux en etre certaine . ) bon, je continue , je suis dejà au chapitre 14 et sincèrement , je voudrais bien que cette histoire ne se termine jamais! Tes personnages on un je ne sais quoi qui les rends tellement attachants !
Deuxiemement : je sais que mon commentaire est un peu long mais bon , j'me vide ce soir ahah ! Durant tout la soirée ou j'ai lu ton blog .. ( pcq oui , j'ai lu de 5h a minuit .. ) j'ai passer par toutes sortes d'émotions ( et oui , j'ai meme pleurer ! ) .. tout sa pour dire que si jamais tu rêve d'écrire un livre , ne baisse pas les bras et garde espoir car tu peux fortement y arriver ! <3